http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/08/22/anne-et-patrick-poirier-archeologues-prophetiques-du-desastre_4985989_1655012.html
En entrant, on se heurte à une installation de grande taille, Danger Zone. Sous une bulle transparente, dans une cabane de planches et de tôles, cernée de pneus, de bidons et de tréteaux, s’accumulent des objets disparates, machine à écrire et terres cuites, photocopies et animaux empaillés, caméra d’autrefois et ordinateur d’aujourd’hui. Des lumières blanches et verdâtres se reflètent sur les surfaces sombres. Ces débris, les survivants d’une catastrophe les ont ramassés dans les ruines, « en 2235 », d’après la légende de l’œuvre. La plupart de ces vestiges ne peuvent plus servir à rien, mais rappellent le temps d’avant. « Ruines du futur » est le nom donné à la salle, et l’installation, ainsi considérée, a sa place dans un imaginaire du désastre dont, à un degré de subtilité variable, le cinéma et la bande dessinée n’ont cessé depuis des décennies de raconter les histoires cruelles.
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